Dimanche soir
N'oublie jamais le désir que j'ai de te lire
et de te savoir lectrice de mes folies.
A.
Une envie subite
assis dans mon fauteuil
tes poignets attachés
aux appuie-bras
moi debout
mes pieds de chaque côté de tes cuisses
Ma chatte détrempée
ton regard
le mien
le désir d'unir notre chair
le bout de ta langue frôle
mon intimité
tu dévores ma cuisse
la droite
puis la gauche
tu t'empiffres comme une pute
Tu raffoles de cet élixir
le mien, bien sûr
mon vagin régurgite sans cesse
impossible d'arrêter ce déluge
fais-moi crier encore et encore
Si tu savais comme j'aime gémir
puis jouir
si tu savais comme je me sens libre
le temps s'arrête
moment d'ivresse
une secousse qui passe
vibration
se sentir en vie
perdre le contrôle de mon moi
à cause de toi
à cause de toi, je te dis
Je cherche mes mots
mon âme s'est égarée
je la cherche aussi
Je libère tes poignets
tu claques mon cul
je caresse tes cheveux
mes mains glissent vers le bas
mes ongles laissent leurs empreintes
sur tes épaules
sur ton torse
sur ton ventre
Tu t'enfonces en moi
me faire défoncer
j'adore
moi gourmande
encore ces cris qui sortent de moi
la paume de ta main sur ma bouche
je n'aime pas qu'on m'entende
Je suis femme secrète
on pense me connaître
ils ont tout faux
ou presque
tu m'as deviné
Allez, tais-toi et fais-moi la baise
ne t'arrête surtout pas.
Miss Cabotine
Vingt-six octobre 2014
Correspondance entre lui et moi