Miss Cabotine

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Des mots Éroticos


La rencontre de C.

  

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Ça fait des jours que j'attends avec impatience ce moment, comme une gamine. 

C'est aujourd'hui que je vais

te chercher à l'aéroport et te faire

découvrir mon univers.

Je stationne la voiture. Je prends une grande respiration. Ça me rend nerveuse de faire ta connaissance. Depuis des semaines que nous sommes en contact via le web, que je me dirige à mon ordi en me levant le matin pour lire tes messages envoyés pendant que j'étais sous la couette. Des semaines que j'ai envie que tu te faufiles en moi, que tu pénètres mon intimité, que tu explores mon jardin secret, là où je laisse rarement les hommes s'aventurer.
 
Je crois t'apercevoir au loin. Je reconnais à l'instant ton magnifique sourire, tes yeux coquins et ce regard perçant comme si tu lisais déjà tout en moi, ce qui m'intimide d'ailleurs.
Il y a tant de pétillements dans tes yeux. Incapable de les quitter, me voilà obnubilée. Je suis même figée (assez rare chez moi, dois-je avouer).
J'avance vers toi, je sens l'odeur de ton parfum, très masculin tout comme toi. Est-ce une pulsion qui se fait sentir entre mes cuisses? Je ne sais trop mais ma culotte de dentelle (elle) est déjà humide et mes seins frémissent au seul contact de ton chandail. 
Je te serre très fort dans mes bras et t'embrasse. Ça me rassure de te sentir déjà dur dans ton jeans. Ne bouge plus! Je veux que cette image, celle de notre rencontre, s'imprègne dans ma boîte à souvenirs.
Ma boîte juste à moi...
 
Il est 20h25 lorsque nous arrivons à mon appartement. J'avais laissé jouer un vieux CD de Tori Amos qui me donne (toujours) envie de faire l'amour lorsque je l'écoute, comme si j'avais besoin de musique pour avoir le goût de me faire prendre.
La salle de bain, lumière tamisée.
Je te plaque contre le mur.
Je n'en peux plus!
Envie de t'embrasser, d'humer l'odeur de chaque parcelle de ta peau, te sucer,
te dévorer, envie que tu entres en moi
que tu me défonces...de partout. 
 
Je retire tes vêtements. Te voilà nu, la verge bien ferme qui ne cherche qu'à s'immiscer dans ma petite grotte d'alcôve complètement inondée comme si une pluie diluvienne avait été déversée sur cette partie de ma morphologie.
Je dépose mes mains sur tes épaules, besoin d'y laisser mes empreintes, ma trace. Tu es à moi maintenant. Mon doigt longe mon ventre et se dirige sur mon sexe noyé par mon désir incontrôlable.
 
C'est avec sensualité que mon doigt applique cette mouille sur tes lèvres, ma langue s'empresse d'aller rejoindre la tienne.
Délicieux ce petit goûter.
 
Me voilà en train de gémir, j'adore ce moment où je m'abandonne à mon amant, où je sens mon corps qui commence à perdre le contrôle, que le moment présent entre lui et moi. 
Tu me suis jusque dans la douche, l'eau est chaude. Comme ça fait du bien après un long vol, n'est-ce pas? Je retire mon chandail et ma jupe devant ton regard (disons) assez troublant. 
Tu plaques mon dos contre le mur de céramique, c'est froid. Je frissonne. Tu me chuchotes à l'oreille des mots très osés d'une voix suave...
Je n'ai pas enlevé ma camisole noire transparente. Tu baises mon cou, mes épaules, tu t'attardes sur mes seins durs comme de gros bonbons. Je sens que je vais exploser. Je gémis de plus en plus fort, tu les lèches et mords le bout au travers le tissu, je raffole. Moment d'extase. Tu descends ta bouche. Tout mon corps frémit, tu vas me faire chavirer. CHAVIRER. Comme j'aime ce mot!
T'ai-je dis à quel point jouir me rend radieuse? 
 
Tu te relèves. Je m'agenouille. Ta queue si gonflée, prête pour l'éclatement, j'y approche mon nez. Prendre le temps de te sentir, te goûter.
Je lèche le bout, nos regards se croisent, exquis ce moment. 
J'enfonce à peine ton engin dans ma bouche, te titiller, j'adore.
Ma langue se promène, explore tes testicules, ton périnée, tes fesses, je laisse un de mes doigts s'insérer entre celles-ci...
Je t'entends gémir tout doucement comme c'est bon le son de ta voix à ce moment précis.
Ton pénis glisse sur ma langue, s'infiltre dans ma bouche, chatouille mon palais. J'agrippe ton cul de mes mains et te pousse profondément en moi. Tu caresses mes cheveux d'une main. Enfin, caresser n'est peut-être pas le bon mot, peu importe. Ton corps va bientôt céder, me faire vibrer. T'entendre jouir. Tu m'asperges les seins de ta semence. 
 
Je crois que je suis heureuse ce soir.
 
 
Miss Cabotine
Septembre 2013 

10/09/2014
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La rencontre de D. et le château de Tonsberg

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Je ne me souviens plus exactement de quelle façon nous sommes entrés en contact mais je me souviens lui avoir dit dès le départ que j'avais treize années de plus que lui. 
Sa réaction me surpris.
 
Pour ma part, je les apprécie davantage à partir de trente-cinq ans... C'était avant de 
devenir l'amante (virtuelle) de D.
Nous nous sommes découverts deux points en commun dès le départ, la Corona et la lingerie!
Après quelques jours d'échange de courriels (disons) assez intimes, il fut le premier à me faire tressaillir par ses écrits; c'était nouveau pour moi, je veux dire, jouir en même temps qu'un homme qu'on n'a jamais rencontré et qui, de plus, habite à 6000 km de chez soi. Je dois avouer que ce fut fort exaltant.
 
D. m'a annoncé qu'il partait pour la Norvège quelques jours rejoindre son meilleur ami vivant dans la petite ville de « Tjome » et, qu'il aimerait que je me joigne à lui, à eux.
Des folies charnelles, vécues au fil des années, il y en avait eu plusieurs dans ma vie mais celle-là les dépassait toutes.
 
C'est donc un vendredi soir du mois d'octobre que je m'envolai vers Oslo. 
À l'arrivée, je pris un taxi qui m'amena au château de Tonsberg là où il m'attendait.
 
Évidemment, je pris le temps de me maquiller et d'enfiler, talons hauts, collants et robe noirs. 
Malgré mes treize ans de plus, je dois dire qu'il était quasi impossible qu'il ne puisse résister à la femme qui se présenterait devant ses yeux. Moi. 
Je dégageais une telle énergie. Vous savez, cette sensualité propre aux femmes...
Je dois l'avouer, j'étais en feu!
J'allais enfin rencontrer ce jeune amant et me faire baiser dans un château, mon excitation était à son comble. 
Oh je vous assure, à son comble!
 
 
En arrivant, un valet s'occupa de mes valises, m'offrit un verre de vin et me fit visiter quelques pièces de cette majestueuse demeure, question de me mettre à l'aise (j'imagine). Par la suite, il me banda les yeux en m'expliquant qu'il suivait les ordres reçus par D. 
 
Je l'entendis refermer la porte. 
 
J'étais maintenant seule dans cet immense salon, assise confortablement sur un fauteuil
de velours vert foncé. 
Malgré mes jambes croisées, je sentais mon sexe qui ne cessait de s'écouler et le bout de mes seins pointés au travers de ma robe. Je ne pouvais le nier, chaque partie de moi tremblait de désir. 
 
J'entendis la porte s'ouvrir. Il était là. Enfin.
Il me souhaita la bienvenue dans le château du comte. Sa voix m'enveloppa. 
 
Le craquement de ses pas sur le plancher de bois ainsi que l'odeur de son eau de toilette m'indiqua qu'il s'approchait de plus en plus près de moi. 
Je ne me souvenais pas avoir été aussi euphorique, aussi stimulée!
Il se pencha et approcha ses lèvres tout près des miennes sans me toucher, je sentis sa respiration, son haleine et même son enivrement pour moi.
       
Il passa sa langue délicatement sur ma lèvre supérieure, le bout de mon nez effleura sa joue, puis il déposa un baiser sur mon front, un autre sur le lobe de mon oreille gauche, il m'embrassa. Divine cette bouche...
Mon coeur allait-il tenir le coup ou céder? Palpitations.
Mes épaules étant nues, de minuscules frissons firent leur apparition. C'est à ce moment qu'il me susurra à l'oreille qu'il avait follement envie de faire l'amour, me faire l'amour, là maintenant. 
Mon amant ne cessait de m'époustoufler, s'il continuait sur ce rythme, il me ferait chanceler, tanguer, vaciller en tout cas, quelque chose du genre!
 
Je crois que j'aurais aimé (à ce moment précis) apercevoir son regard sur moi, mais en même temps, je me délectais de la position dans laquelle il m'avait mise, mes yeux étant toujours bandés.
Il m'enleva mes talons hauts, mes collants et ma petite culotte mouillée, ses mains glissèrent sur ma peau, je sentais le velours du fauteuil s'humidifier, mon intimité dégoulinait, je n'y pouvais rien. 
Absolument rien. 
Sans m'en rendre compte, je me mis à me frotter sur ce tissu si doux, j'aimais cette sensation.
 
Il écarta mes jambes avec une telle douceur, huma l'odeur de mon entrecuisse; c'est avec ses lèvres et ses dents qu'il se mit à explorer ma vulve, je sentis le bout de sa langue apaiser mon clitoris. Mes mains dans sa chevelure, j'enfonçai sa tête plus profondément. Exactement là.
Une secousse me traversa tout le corps jusqu'au crâne. Je gémissais de plus en plus fort, quelqu'un pouvait-il m'entendre? 
Il enfonça sa langue à l'intérieur de moi, son doigt glissa entre mes fesses humides. C'est en entendant sonner les 8 coups de l'horloge que je sus qu'il était vingt heures. Plus rien n'exista à part cette ivresse.
Mon visage était en sueur, remarquez qu'avec ce bandeau sur les yeux...
D. me souleva, me prit dans ses bras, je me mis à caresser ses mains, des mains d'homme, je raffole. 
Je sais, je sais, l'homme tout court est « raffolant ».
 
Il me déposa sur le magnifique canapé antique que j'avais aperçu un peu plus tôt. Je le reconnus par sa texture. Il m'enleva ma robe noire, ses lèvres se dirigèrent vers mes seins, il les lécha puis il mordilla mes mamelons durcis au travers mon soutien-gorge. 
Il me retourna (avec la même douceur) sur le ventre. Allongée, je sentis sa queue me pénétrer très lentement, je l'entendis gémir, je soulevai mon postérieur, il l'agrippa pour me pénétrer à nouveau mais cette fois-ci, plus fortement. Beaucoup plus fortement!
Je dû m'agripper à l'accoudoir du canapé car ses coups de bassin m'empêchait de demeurer silencieuse. Un orgasme se pointa sans m'aviser, puis je sentis sa respiration s'accélérer, ses va-et-vient encore plus puissants, je l'entendis jouir... son sperme chaud coula sur mon dos.
 
Il retira mon bandeau. 
La pièce était sombre, une seule bougie pour éclairage. 
Nos regards se croisèrent. Nos sourires aussi.
Je me levai, allai m'asseoir sur lui, une envie de l'embrasser fougueusement s'empara de moi.
Je m'exécutai, sans relâche. Fougueusement. Sans relâche.
Il me semble vous avoir dit que j'étais en feu, non?
Puis, il m'invita à l'étage pour me faire découvrir ma chambre, notre chambre. Celle qui nous était prêtée pour les quelques jours à venir.
Quelle ne fut pas ma surprise en ouvrant la porte de cette somptueuse pièce de voir son ami confortablement installé dans notre lit...
 
Cela devait faire environ quatre heures que j'avais franchi les douanes. Selon mes calculs, il m'en restait cent quarante-quatre.
 
 
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Miss Cabotine

Janvier 2014 

 

 

 

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10/09/2014
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Lettre d'amour... pour toi F.

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Par où commencer?

Je ne sais comment aborder le sujet, c'est-à-dire, ma rencontre avec F, sans que ma vulve ruisselle de plaisir. C'était un vendredi soir glacial de janvier, où je passais la soirée sur le web. F. m'aborda à la suite de la publication d'une photo sur mon site.
 
Dès cet instant, il se mit à faire partie de ma vie, de mon intimité, de tout mon moi (devrais-je dire). Comme un éclair d'été qui foudroie le ciel en pleine canicule! Une chimie invraisemblable s'est infiltrée entre nous, une explosion d'émotions de toutes sortes, un feu d'artifice!
Comment un homme peut-il autant distraire mes pensées, s'immiscer dans ma bulle, mon petit monde juste à moi, sans jamais l'avoir rencontré?
En allant me coucher ce soir là, j'étais dans un état extatique. J'avais même peur que mon corps ne supporte pas tant de frémissements.
 
Après quelques jours, je me décidai à l'inviter chez moi, rue du vice. Je lui téléphonai. 
Il accepta mon invitation sans hésitation, avec le sourire (que je devinai dans sa voix) et sûrement un début d'érection!
 
Lundi 20h17.
 
À vrai dire, une nervosité mêlée de frénésie s'empara de moi. Mon coeur battait à un rythme anormal, mes mains étaient moites mais mes yeux bleus, eux, étaient pétillants comme des bulles de champagne! Je m'étais permise une « séance beauté » dans ma baignoire avant son arrivée avec tout plein de mousse!
Je versai dans l'eau quelques gouttes d'huile essentielle de pétales de rose (ma fleur préférée) avant de m'introduire dans mon infime paradis exotique.
 
Je savais qu'il aurait cette envie, ce besoin d'humer mon intimité, me toucher et me goûter. J'espérais que mon odeur corporelle le rende fou (de moi) et, bien sûr, qu'elle s'imprègne très longtemps dans sa mémoire.
Je sortis finalement du bain. Je me parfumai d'une eau de toilette très délicate. J'enfilai un corset de couleur bourgogne, acheté lors d'un voyage à Vienne et une petite culotte (disons) assez irrésistible. Pour conclure, je revêtis une jupe en velours noir qui mit mes courbes en valeur. Rien pour habiller mes pieds; que mes ongles vernis.
 
Dès le moment où je lui ouvris ma porte, ce fut la rencontre de nos regards. Comment vous expliquer, ces yeux verts si sensuels, si beaux, si désirables... 
 
J'avais envie de cet homme, de son corps, de son âme, et ce, depuis ce fameux vendredi soir. Il était là, devant moi, avec ce sourire splendide, comme sur les photos que j'avais vues de lui quelques jours auparavant.
Il était mon magnifique à moi, juste à moi, du moins pour ce soir.
 
Il déposa un baiser sur ma chevelure brune, puis sur ma joue et termina son parcours sur mes lèvres tremblotantes. Nos langues firent connaissance. Dans mon empressement, je lui mordis la lèvre supérieure, je me rattrapai en l'embrassant impétueusement. Nos langues s'explorèrent mutuellement comme des aimants. Nous fûmes incapable de les séparer, je dus reprendre mon souffle! Il en profita pour enlever son manteau et son foulard brusquement. Je le pris dans mes bras et le serrai très fort. 
 
Je sentais mon corps sur le point de vaciller. Nous étions dans les escaliers, je dus m'accrocher à la rampe sur le mur derrière moi avec mes deux mains. Soudainement, tout mon être se figea. J'aurais pu passer la soirée entière à cet endroit précis, à fixer ses yeux. Ces yeux emplis de convoitise à mon égard.
J'étais comblée, si vous saviez!
 
Ma chatte était submergée. Je croisai mes jambes puisque je sentais ce fluide qui s'expulsait de mon vagin et se répandait sur mon entrecuisse. 
Ses mains dans les miennes me retenant contre le mur. Sa bouche effleura mon épaule dénudée. Nos regards. Rien que nos regards. Et l'envie.
J'enlevai son chandail. Mes doigts se mirent à caresser ses seins. Son excitation était palpable. Je me sentais si enivrée par son odeur masculine, ses gestes lascifs, sa voix, sa fixation troublante sur moi. La scène était d'une telle sublimité... j'étais sans mot.
 
Si intense, si violente, cette soif de lui.
 
F. me retourna dos à lui. Il se mit à délacer mon corset d'une sensualité qui me renversa. Me chavira. Le contact de ses mains viriles sur ma peau firent décupler mon plaisir charnel. Je sentis ses lèvres sur mes épaules. Sur mon dos. Sur la chute de mes reins. J'avais les deux bras appuyés contre le mur pour ne pas perdre mon équilibre et mes sens.
 
Il s'agenouilla dans les escaliers. De ses lèvres et sa langue, il se mit à caresser mes fesses. Il me retourna ensuite face à lui. Mon sexe était complètement détrempé. Je sentais le long de mes cuisses couler cette cyprine, la mienne. Il me lécha. Sa langue aborda mon clitoris avec finesse. Je tentais de me contrôler. Mais je savais que tout mon corps était sur le point de céder.
 
 
J'avais une main sur son épaule et l'autre qui tenait toujours la rampe. Je dus m'asseoir dans l'escalier car j'étais sur le point de tomber, de basculer.
 Je sentais sa langue me pénétrer, pendant que son doigt s'occupait de ma petite orchidée. 
 
Une marée haute vint frapper mon intimité en plein dans cet escalier en bois. J'étais en nage. Sa barbe était imbibée de mon élixir, j'avais même peur qu'il suffoque. Je dégoulinais.
Je ne me souvenais pas (dans ma vie) avoir crié autant en jouissant. Lorsque je fus en mesure de reprendre mon souffle et d'ouvrir mes yeux, F. fixait mon regard. Il se masturbait devant moi. Je voulus prendre la relève de sa main mais, à cet instant, je sentis sa semence se répandre sur mon visage. Partout. 
Il se pencha et m'embrassa goulûment, puis tendrement.
Je ne sais pourquoi mais à cet instant, je me rappelai ce petit courriel reçu de sa part : « Ce soir, j'ai pas juste envie de te baiser comme jamais... j'ai envie de te faire l'amour, te lécher la vulve avec tant de douceur. »
 
Mes yeux étaient humides. Les siens aussi.
 
 
 
Miss Cabotine
Février 2014

 

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10/09/2014
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Ne retiens pas tes mots

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 F. occupe une si grande place dans ma vie qu'il accapare désormais (beaucoup, vraiment beaucoup) mon temps, mes pensées et encore mes pensées. Je n'ai eu d'autre choix que d'écrire à nouveau un texte sur le sujet. Voilà.
 
 
Nous ne nous sommes pas revus depuis ce moment si affriolant dans mes escaliers, rue du vice. Deux semaines, trois jours, 7 heures et quelques minutes plus tard, je vais enfin retrouver cet homme qui me fait tant chanceler par ses petits mots doux et cochons. Je vais être franche avec vous, il me fait capoter tout court. Il m'arrive même d'en perdre tous mes moyens mais ça, je n'aime pas!
 
C'est donc dans une maison que j'ai louée à la campagne, dans la région de l'Estrie, que je lui ai donné rendez-vous pour un bref séjour rempli de romantisme. Certains diront :  ELLE... à la campagne? C'est vrai, Il n'y a pas plus citadine que moi!
 
Ce qu'ils n'ont pas compris, c'est que j'ai cette envie folle et démesurée de m'abandonner totalement à mon amant. De pouvoir jouir aussi fort que mon corps et mon âme en auront envie. Sans avoir à me demander si les voisins m'entendent! Étant de nature expressive, mais discrète, ce n'est pas toujours facile à gérer en appartement. Vous me suivez?
 
Mardi soir. Déjà nuit. F. ne devrait pas tarder.
 
J'allume les bougies en écoutant un CD de jazz des années 30. La maison est fastueuse comme dans les films. 
 
Je regarde mon téléphone, il m'a envoyé un texto. Sa poésie téléphonique me fait un tel effet (si vous saviez), et ce, à chaque petit mot s'affichant sur mon écran. Je dois l'avouer : je raffole qu'il m'appelle sa douce salope. Il n'y a que lui pour réussir à faire couler cette sève hors de moi que par des mots, les siens.
 
J'aperçois au loin les phares de sa voiture.
 
Celui qui colore ma vie, depuis ce fameux soir de janvier.
Celui qui a fait de mon existence, un tourbillon d'émotions.
 
 Toi, mon magnifique.
 
Miss Cabotine
Février 2014
 
                                     
 
 

10/09/2014
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Mon premier anniversaire

 
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C'est fou comme le temps passe vite. 
Il y a un an, je faisais mon entrée dans le monde virtuel.
Quel monde! Je parle ici du côté « érotique » de ladite chose. C'est bizarre, j'ai à l'instant en tête cette image de Marilyn Monroe chantant : Happy Birthday Mr President.
 
J'ai toujours trouvé cette femme splendide avec ses courbes si féminines. Cette époque, où photoshop, les chirurgies esthétiques et toutes ces absurdités n'existaient pas. Je me dis que j'aurais aimé y vivre mais, en même temps, je n'aurais pas rencontré "mes hommes"...
 
L'idée prit naissance dans ma tête lors d'une nuit d'insomnie. Bien abritée sous ma couette, je me suis remémoré, en regardant la lune à travers ma fenêtre, ces mots d'Alejandra Pizarnik « les vieux rêves m'ennuient ». Je me suis mise alors à rêver à quelque chose d'insolite et cette idée folingue est née. Pourquoi n'irai-je pas à la rencontre de ces hommes que j'avais croisés via le web depuis les 12 derniers mois? Je parle de ceux qui habitent en France, évidemment. Complètement utopique me direz-vous? Probablement.
 
J'allumai ma lampe de chevet ainsi que mon portable. Ma fenêtre était entrouverte. La brise faisant valser mon rideau de voile blanc. Seul le reflet de la lune habillait mon corps. Mes seins s'étaient durcis. J'imagine que le vent y était pour quelque chose.
Je décidai que je débuterais mon parcours lubrique par la rencontre de Yann à Lille. Je lui donnerais rendez-vous, dès mon arrivée à la brasserie La Chicorée, en lui envoyant un texto fort malicieux lui mentionnant que je l'attends impatiemment, assise confortablement, en sirotant un martini blanc. 
 
Ensuite, direction Nancy pour faire plus ample connaissance avec Christophe (ma première rencontre virtuelle) en lui donnant rendez-vous au restaurant L'Arsenal pour une longue discussion en toute amitié. Je poursuivrais ma route vers Dieppe, où, j'irais surprendre Damyen à son atelier de motos en l'invitant au New Haven, à moins qu'il ne m'invite chez lui. Je dois avouer que cette deuxième option me plairait davantage. 
 
Arrêt suivant, Montpellier. Aller faire la bise à Anthony en lui fixant un petit rancard, Place de la Comédie. Et le laisser me guider dans la découverte de ce coin de pays de mes ancêtres, main dans la main comme des gamins. Pour clore ce vagabondage charnel des plus excentriques, je ferais un dernier arrêt à Bayonne pour m'imprégner de l'odeur saline de cette jolie ville (vue tant de fois en photos) mais, surtout, pour partager un verre de mousseux, accompagné d'un petit quelque chose de chocolaté en fin de soirée sur la terrasse du So'Basque, yeux dans les yeux ...avec Xavier. En espérant, que la nuit débuterait par une promenade pleine de romantisme, pieds nus sur la plage et, que le chant des vagues puissent étouffer l'écho de mes cris frénétiques.

 
4h du matin

Étendue sur mon lit, ma tête est remplie d'images de phallus érigés, de clichés de torses nus (et poilus) je raffole, de lèvres masculines qui cherchent l'odeur de mes lèvres intimes. Des images érotiques défilent sans cesse dans mon imaginaire. Je me demande si cela est sain d'aimer autant les hommes et le sexe. 
 
La sonnerie de mon téléphone m'avise que je viens de recevoir un message. C'est R.
« Tu dors ? » Dès l'instant où je vois que c'est lui, je sens ma vulve se liquéfier. Comme j'aime cette sensation! Mes doigts s'immergent dans mon intimité, mes ongles s'imprègnent de ma mouille déjà abondante et se baladent sur mon petit mont fraîchement rasé.
« Non... je suis beaucoup trop mouillée. »
 
Je sais à ce moment précis que sa sublime queue s'est durcie. Je sais également qu'il réussira à me faire jouir comme une déesse avec sa voix chaude et virile. Je m'étends sur mon plancher de bois et m'enroule dans ce voile blanc immensément long qui habille ma fenêtre. Ce tissu, qui gambade sur mon corps, excite ma peau...
 
« Tu m'appelles? J'ai envie de t'entendre jouir, là maintenant ».
Je ne sais pourquoi mais, c'est toujours moi qui doit l'appeler. Je m'exécute, bien sûr.
L'ouverture de ma fenêtre laisse entrer le vent qui fait danser ma chevelure ébouriffée. Mes jambes sont légèrement écartées. Ma main droite caresse cette étoffe qui recouvre mon sexe détrempé. Mes hanches commencent à se dandiner tout doucement sur le plancher de ma chambre. 
 
Sa voix m'enivre. M'envoûte. Pur délice auditif. Je sens mes petites lèvres et mon clitoris en état de turgescence. Le voile qui recouvre mon corps est humide. Je le passe sous mes narines, je chatouille mes lèvres rosées. J'aime cette effluve, celle de ma féminité. Pendant que R. me susurre à l'oreille des mots torrides, je poursuis ma route. Je fais glisser le voile entre mes cuisses, ce qui me fait gémir de plus en plus fort. Nos respirations s'accélèrent, elles semblent synchronisées. Je sais qu'il va exploser d'une seconde à l'autre, je chéris ce moment. L' entendre jouir, et ce, par ses propres mains caressant son membre dur, rend mon orgasme assez bruyant.
Peut-être trop...
 
Après avoir repris mon souffle et mes sens, je retourne me réfugier sous ma couette. 
J'observe la nuit. Disons que nous sommes pas mal amies, elle et moi. Je me surprends même à lui confier mes rêves les plus troublants et les plus émoustillants. La lune et les étoiles me tiennent compagnie sans me juger. J'avoue attendre ma prochaine nuit d'insomnie, fébrilement.
 
Épilogue
 
Lorsque l'écriture de ce billet fut achevé, je l'ai fait parvenir à F. pour qu'il me dise ce qu'il en pensait. Après l'avoir lu une première fois seul, il m'a téléphoné pour me le lire à voix haute. J'ai pris la direction de ma chambre et me suis installée sur mon lit. Il a débuté la lecture de mon texte...
J'ai fait glisser ma main dans ma fente.Son débit était lent et doux. Comme toujours, sa voix était parfaite. Cet instant entre nous, s'est rapidement transformé en un petit moment grivois. Plus la lecture avançait et plus, j'étais transportée. Ma respiration s'est affolée, c'était bon. Même s'il continuait de lire comme si de rien n'était, son excitation était palpable. J'imaginais très bien son engin se gonfler. Un plaisir incontrôlable s'est emparé de mon corps. Une petite secousse . F. n'a eu d'autre choix que de m'imiter. 
 
C'était un mardi matin du mois d'août.
 
 Septembre 2014 / Miss Cabotine 
 

15/09/2014
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