Miss Cabotine

Miss Cabotine

La rencontre de C.

  

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Ça fait des jours que j'attends avec impatience ce moment, comme une gamine. 

C'est aujourd'hui que je vais

te chercher à l'aéroport et te faire

découvrir mon univers.

Je stationne la voiture. Je prends une grande respiration. Ça me rend nerveuse de faire ta connaissance. Depuis des semaines que nous sommes en contact via le web, que je me dirige à mon ordi en me levant le matin pour lire tes messages envoyés pendant que j'étais sous la couette. Des semaines que j'ai envie que tu te faufiles en moi, que tu pénètres mon intimité, que tu explores mon jardin secret, là où je laisse rarement les hommes s'aventurer.
 
Je crois t'apercevoir au loin. Je reconnais à l'instant ton magnifique sourire, tes yeux coquins et ce regard perçant comme si tu lisais déjà tout en moi, ce qui m'intimide d'ailleurs.
Il y a tant de pétillements dans tes yeux. Incapable de les quitter, me voilà obnubilée. Je suis même figée (assez rare chez moi, dois-je avouer).
J'avance vers toi, je sens l'odeur de ton parfum, très masculin tout comme toi. Est-ce une pulsion qui se fait sentir entre mes cuisses? Je ne sais trop mais ma culotte de dentelle (elle) est déjà humide et mes seins frémissent au seul contact de ton chandail. 
Je te serre très fort dans mes bras et t'embrasse. Ça me rassure de te sentir déjà dur dans ton jeans. Ne bouge plus! Je veux que cette image, celle de notre rencontre, s'imprègne dans ma boîte à souvenirs.
Ma boîte juste à moi...
 
Il est 20h25 lorsque nous arrivons à mon appartement. J'avais laissé jouer un vieux CD de Tori Amos qui me donne (toujours) envie de faire l'amour lorsque je l'écoute, comme si j'avais besoin de musique pour avoir le goût de me faire prendre.
La salle de bain, lumière tamisée.
Je te plaque contre le mur.
Je n'en peux plus!
Envie de t'embrasser, d'humer l'odeur de chaque parcelle de ta peau, te sucer,
te dévorer, envie que tu entres en moi
que tu me défonces...de partout. 
 
Je retire tes vêtements. Te voilà nu, la verge bien ferme qui ne cherche qu'à s'immiscer dans ma petite grotte d'alcôve complètement inondée comme si une pluie diluvienne avait été déversée sur cette partie de ma morphologie.
Je dépose mes mains sur tes épaules, besoin d'y laisser mes empreintes, ma trace. Tu es à moi maintenant. Mon doigt longe mon ventre et se dirige sur mon sexe noyé par mon désir incontrôlable.
 
C'est avec sensualité que mon doigt applique cette mouille sur tes lèvres, ma langue s'empresse d'aller rejoindre la tienne.
Délicieux ce petit goûter.
 
Me voilà en train de gémir, j'adore ce moment où je m'abandonne à mon amant, où je sens mon corps qui commence à perdre le contrôle, que le moment présent entre lui et moi. 
Tu me suis jusque dans la douche, l'eau est chaude. Comme ça fait du bien après un long vol, n'est-ce pas? Je retire mon chandail et ma jupe devant ton regard (disons) assez troublant. 
Tu plaques mon dos contre le mur de céramique, c'est froid. Je frissonne. Tu me chuchotes à l'oreille des mots très osés d'une voix suave...
Je n'ai pas enlevé ma camisole noire transparente. Tu baises mon cou, mes épaules, tu t'attardes sur mes seins durs comme de gros bonbons. Je sens que je vais exploser. Je gémis de plus en plus fort, tu les lèches et mords le bout au travers le tissu, je raffole. Moment d'extase. Tu descends ta bouche. Tout mon corps frémit, tu vas me faire chavirer. CHAVIRER. Comme j'aime ce mot!
T'ai-je dis à quel point jouir me rend radieuse? 
 
Tu te relèves. Je m'agenouille. Ta queue si gonflée, prête pour l'éclatement, j'y approche mon nez. Prendre le temps de te sentir, te goûter.
Je lèche le bout, nos regards se croisent, exquis ce moment. 
J'enfonce à peine ton engin dans ma bouche, te titiller, j'adore.
Ma langue se promène, explore tes testicules, ton périnée, tes fesses, je laisse un de mes doigts s'insérer entre celles-ci...
Je t'entends gémir tout doucement comme c'est bon le son de ta voix à ce moment précis.
Ton pénis glisse sur ma langue, s'infiltre dans ma bouche, chatouille mon palais. J'agrippe ton cul de mes mains et te pousse profondément en moi. Tu caresses mes cheveux d'une main. Enfin, caresser n'est peut-être pas le bon mot, peu importe. Ton corps va bientôt céder, me faire vibrer. T'entendre jouir. Tu m'asperges les seins de ta semence. 
 
Je crois que je suis heureuse ce soir.
 
 
Miss Cabotine
Septembre 2013 


10/09/2014
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