Miss Cabotine

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La rencontre de D. et le château de Tonsberg

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Je ne me souviens plus exactement de quelle façon nous sommes entrés en contact mais je me souviens lui avoir dit dès le départ que j'avais treize années de plus que lui. 
Sa réaction me surpris.
 
Pour ma part, je les apprécie davantage à partir de trente-cinq ans... C'était avant de 
devenir l'amante (virtuelle) de D.
Nous nous sommes découverts deux points en commun dès le départ, la Corona et la lingerie!
Après quelques jours d'échange de courriels (disons) assez intimes, il fut le premier à me faire tressaillir par ses écrits; c'était nouveau pour moi, je veux dire, jouir en même temps qu'un homme qu'on n'a jamais rencontré et qui, de plus, habite à 6000 km de chez soi. Je dois avouer que ce fut fort exaltant.
 
D. m'a annoncé qu'il partait pour la Norvège quelques jours rejoindre son meilleur ami vivant dans la petite ville de « Tjome » et, qu'il aimerait que je me joigne à lui, à eux.
Des folies charnelles, vécues au fil des années, il y en avait eu plusieurs dans ma vie mais celle-là les dépassait toutes.
 
C'est donc un vendredi soir du mois d'octobre que je m'envolai vers Oslo. 
À l'arrivée, je pris un taxi qui m'amena au château de Tonsberg là où il m'attendait.
 
Évidemment, je pris le temps de me maquiller et d'enfiler, talons hauts, collants et robe noirs. 
Malgré mes treize ans de plus, je dois dire qu'il était quasi impossible qu'il ne puisse résister à la femme qui se présenterait devant ses yeux. Moi. 
Je dégageais une telle énergie. Vous savez, cette sensualité propre aux femmes...
Je dois l'avouer, j'étais en feu!
J'allais enfin rencontrer ce jeune amant et me faire baiser dans un château, mon excitation était à son comble. 
Oh je vous assure, à son comble!
 
 
En arrivant, un valet s'occupa de mes valises, m'offrit un verre de vin et me fit visiter quelques pièces de cette majestueuse demeure, question de me mettre à l'aise (j'imagine). Par la suite, il me banda les yeux en m'expliquant qu'il suivait les ordres reçus par D. 
 
Je l'entendis refermer la porte. 
 
J'étais maintenant seule dans cet immense salon, assise confortablement sur un fauteuil
de velours vert foncé. 
Malgré mes jambes croisées, je sentais mon sexe qui ne cessait de s'écouler et le bout de mes seins pointés au travers de ma robe. Je ne pouvais le nier, chaque partie de moi tremblait de désir. 
 
J'entendis la porte s'ouvrir. Il était là. Enfin.
Il me souhaita la bienvenue dans le château du comte. Sa voix m'enveloppa. 
 
Le craquement de ses pas sur le plancher de bois ainsi que l'odeur de son eau de toilette m'indiqua qu'il s'approchait de plus en plus près de moi. 
Je ne me souvenais pas avoir été aussi euphorique, aussi stimulée!
Il se pencha et approcha ses lèvres tout près des miennes sans me toucher, je sentis sa respiration, son haleine et même son enivrement pour moi.
       
Il passa sa langue délicatement sur ma lèvre supérieure, le bout de mon nez effleura sa joue, puis il déposa un baiser sur mon front, un autre sur le lobe de mon oreille gauche, il m'embrassa. Divine cette bouche...
Mon coeur allait-il tenir le coup ou céder? Palpitations.
Mes épaules étant nues, de minuscules frissons firent leur apparition. C'est à ce moment qu'il me susurra à l'oreille qu'il avait follement envie de faire l'amour, me faire l'amour, là maintenant. 
Mon amant ne cessait de m'époustoufler, s'il continuait sur ce rythme, il me ferait chanceler, tanguer, vaciller en tout cas, quelque chose du genre!
 
Je crois que j'aurais aimé (à ce moment précis) apercevoir son regard sur moi, mais en même temps, je me délectais de la position dans laquelle il m'avait mise, mes yeux étant toujours bandés.
Il m'enleva mes talons hauts, mes collants et ma petite culotte mouillée, ses mains glissèrent sur ma peau, je sentais le velours du fauteuil s'humidifier, mon intimité dégoulinait, je n'y pouvais rien. 
Absolument rien. 
Sans m'en rendre compte, je me mis à me frotter sur ce tissu si doux, j'aimais cette sensation.
 
Il écarta mes jambes avec une telle douceur, huma l'odeur de mon entrecuisse; c'est avec ses lèvres et ses dents qu'il se mit à explorer ma vulve, je sentis le bout de sa langue apaiser mon clitoris. Mes mains dans sa chevelure, j'enfonçai sa tête plus profondément. Exactement là.
Une secousse me traversa tout le corps jusqu'au crâne. Je gémissais de plus en plus fort, quelqu'un pouvait-il m'entendre? 
Il enfonça sa langue à l'intérieur de moi, son doigt glissa entre mes fesses humides. C'est en entendant sonner les 8 coups de l'horloge que je sus qu'il était vingt heures. Plus rien n'exista à part cette ivresse.
Mon visage était en sueur, remarquez qu'avec ce bandeau sur les yeux...
D. me souleva, me prit dans ses bras, je me mis à caresser ses mains, des mains d'homme, je raffole. 
Je sais, je sais, l'homme tout court est « raffolant ».
 
Il me déposa sur le magnifique canapé antique que j'avais aperçu un peu plus tôt. Je le reconnus par sa texture. Il m'enleva ma robe noire, ses lèvres se dirigèrent vers mes seins, il les lécha puis il mordilla mes mamelons durcis au travers mon soutien-gorge. 
Il me retourna (avec la même douceur) sur le ventre. Allongée, je sentis sa queue me pénétrer très lentement, je l'entendis gémir, je soulevai mon postérieur, il l'agrippa pour me pénétrer à nouveau mais cette fois-ci, plus fortement. Beaucoup plus fortement!
Je dû m'agripper à l'accoudoir du canapé car ses coups de bassin m'empêchait de demeurer silencieuse. Un orgasme se pointa sans m'aviser, puis je sentis sa respiration s'accélérer, ses va-et-vient encore plus puissants, je l'entendis jouir... son sperme chaud coula sur mon dos.
 
Il retira mon bandeau. 
La pièce était sombre, une seule bougie pour éclairage. 
Nos regards se croisèrent. Nos sourires aussi.
Je me levai, allai m'asseoir sur lui, une envie de l'embrasser fougueusement s'empara de moi.
Je m'exécutai, sans relâche. Fougueusement. Sans relâche.
Il me semble vous avoir dit que j'étais en feu, non?
Puis, il m'invita à l'étage pour me faire découvrir ma chambre, notre chambre. Celle qui nous était prêtée pour les quelques jours à venir.
Quelle ne fut pas ma surprise en ouvrant la porte de cette somptueuse pièce de voir son ami confortablement installé dans notre lit...
 
Cela devait faire environ quatre heures que j'avais franchi les douanes. Selon mes calculs, il m'en restait cent quarante-quatre.
 
 
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Miss Cabotine

Janvier 2014 

 

 

 

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10/09/2014
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