Le contrebassiste
Ce soir, il cajolera sa maîtresse (une magnifique contrebasse) devant mon regard libidineux. Un concert qui s'annonce des plus alléchant.
LE CONTREBASSISTE :
Toi tu es assise dans l'assistance
Les jambes entrouvertes
Ta velure infinie libre
Tu ne mets pas de culotte
Petite garce tu te crois où ?
Je te vois
Dans ton sourire je devine ton désir
Tu me veux là aux toilettes
Pour t'envoyer en l'air
Pendant la fête
Seuls
En feu
Fous
LA SPECTATRICE :
Une jupe moulant mes courbes
Une chaise trop étroite
Des cuisses croisées
Puis décroisées
Ton regard en plein là
Mes yeux bleus te fixent
Vicieuse
Ma rose se tamponne subtilement sur cette chaise
Trop mouillée je suis
Mon doigt se glisse dans ma culotte humide
Mes dents s'accrochent sur ma lèvre
Ne pas émettre de petits cris
Toujours ce regard qui te dévore
Je te veux
Là maintenant
Tu poursuis ta musique
Ton excitation
N'essaie pas de te cacher à moi
N'essaie rien
Je vois tout
Tes bourses bien pleines Ta queue érigée Ton pantalon bosselé
Je te dis que je vois
Mon doigt se glisse encore et encore sous ma jupe
Gambade sous mes narines de petite salope
Je raffole de moi
Je me lève
Mon entrecuisse laisse une trace
Je me dirige vers les toilettes
Tu fous quoi ?
Allez, viens me lécher la vulve!
LE CONTREBASSISTE :
Je lèche bien tu sais
Je manie ma langue
Et bien
Je te jure
Ça se termine pas qu'avec un cunnilingus
Tu veux que je te prenne que je te remplisse
Que je re fende que je te vrille que je te défonce
Et là
Chatte
Toute mouillée de mon traitement buccal
Et le cul ensalivé par ma langue folle
Tu veux mes mains sur tes hanches
Immenses mains
Comme tu les aimes
Après que je te lèche le sexe
Car tu veux que je t'embrasse la bouche
Tu n'en peux plus de désirer celle-ci investie par la langue qui vient de t'éblouir
Là maintenant
Grande femme
Belle être
Sauvage
Jeune ciel ému
Farouche sensuelle concubine
Miss Cabotine
Correspondance entre lui et moi
Vingt-neuf novembre 2014